Depuis l’édition 2022 du Royal Barrique, la waiting period ne s’étend plus que sur un mois (au lieu de 3 mois – week-ends et jours fériés avant), le mois d’octobre. Même si nous restons convaincus qu’il s’agit  de la meilleure formule, 2023 est la 4ème édition (sur 15) qui n’aura pas lieu, faute de conditions.

Mercredi 4 octobre : morning sickness

Il était attendu que la houle tombe, mais le plan d’eau était annoncé plus « propre » que ce que le jury et les surfeurs (invités à un « call » à l’aube) découvrirent à la Gravière ce jour-là.

Il n’y eut dès lors aucune hésitation pour annoncer que la compétition n’aurait pas lieu ce jour-là :

  • une houle pas calée
  • un léger manque de taille (et celle-ci devait tomber)
  • un plan d’eau pas propre

 

On retiendra l’histoire sympa de Vincent Duvignac, frustré par une session peu productive, sur qui tomba la « bombe de la journée« , alors qu’il s’apprêtait à rentrer tranquillement se changer.

Dimanche 15 octobre : il manquait pas grand chose

On se doutait qu’il manquerait de houle, malgré un petit « push » en début d’après-midi. Et pourtant, le plan d’eau était magnifique, et les surfeurs du Royal Barrique, entre autres, se sont régalés de tubes.

Mais il n’y avait pas assez  de taille pour un « Royal Barrique »

C’est Paul Boniface qui a ouvert le spot ce jour-là, et il a eu deux jolis tubes qui ont décidé les autres de le suivre.

Dimanche 22 octobre : la journée marathon

Une houle géante, mais qui devait tomber dans l’après-midi, un vent offshore très soutenu, une marée haute le matin… Le tout après une semaine de « tempête ». Nous savions qu’il faudrait être sur le « pont » toute la journée, et que rien n’était écrit. Nous avons arpenté les spots :

  • la Gravière puis les Culs Nus en première partie de matinée
  • La piste / VVF en milieu / fin de matinée
  • La Nord en début d’après-midi
  • Les Culs Nus le reste de l’après-midi

 

Le spot des Culs Nus nous paraissait le plus prometteur, mais un « flux de Sud » abima le plan d’eau et la houle ne tomba pas suffisamment.

Avec ce focus sur Hossegor, on a peut être loupé un créneau sympa en début d’après-midi à Capbreton, illustré par cette vague de Paul Bayle.

J’oublie ce « call » de la dernière chance, le 31 octobre en fin d’après-midi, où l’espace de quelques minutes nous avons cru qu’il pourrait y avoir quelque chose, mais l’océan était vraiment trop déchaîné.

Au final, ce mois d’Octobre aura donné de très bonnes conditions sur la 1ère quinzaine, mais avec un manque de houle (jamais les 2 mètres requis pour le Royal Barrique), puis la tempête s’installa, sans doute plus tôt que d’habitude.

Le Royal Barrique est organisé par l’Association Estim, des bénévoles donc, et le fait de ne pas avoir d’édition 2023 n’a pas d’incidence autre qu’une petite déception pour nous.

Merci à nos partenaires pour leur soutien, et à l’année prochaine !